Publié dans Société

Enseignement supérieur - Les filières « Droit » et « Science politique » intéressent les jeunes

Publié le lundi, 26 août 2024

Un grand soulagement pour les nouveaux bacheliers après quelques semaines de suspens et d’inquiétude. Cependant, beaucoup éprouvent encore de grandes difficultés à choisir la filière qu’ils vont poursuivre à l’université ou encore l’institut supérieur qu’ils vont intégrer. Soit les étudiants se trompent de filière, soit ils abandonnent avant de décrocher le diplôme.

« La plupart des jeunes bacheliers ne savent pas encore choisir la filière qui correspond à leur objectif. Certains choisissent la plus facile, juste pour pouvoir entrer à l'université, tandis que d’autres se trompent carrément de filière. Ils ne savent pas encore faire la différence entre la passion et le vrai objectif », soutient Fidy, étudiant en Science politique à l’université d'Antananarivo. Par conséquent, ces étudiants sont obligés de refaire la première année où abandonner carrément les études.
Afin d’y remédier, le Salon des étudiants est une étape importante pour les nouveaux bacheliers. Plusieurs entités, écoles supérieures, associations ou organisations proposent régulièrement ce genre d’évènement. Deux journées portes ouvertes auront lieu les 19 et 20 septembre prochains à l’esplanade Ankatso, après celle qui s’est tenue au Lycée Jean-Joseph Rabearivelo, Analakely, la semaine dernière.
D'après un responsable, le Droit et la Science politique intéressent beaucoup de jeunes, bien que le parcours universitaire soit assez long. Les débouchés sont assez multiples pour ces deux mentions. Pour la Faculté de Droit, les élèves sortants pourront devenir des magistrats, notaires, avocats. Et pour ceux qui optent pour les études de Science politique, ils pourront exercer plus tard un métier lié aux relations internationales, à la diplomatie, faire de la politique, ou encore occuper un poste à haute responsabilité dans la fonction publique.
 Par ailleurs, beaucoup de bacheliers ambitionnent d’approfondir leur savoir à l’étranger. Quatre pays figurent parmi les destinations privilégiées des jeunes malagasy, à savoir l'Autriche, le Canada, l'Allemagne et les Etats Unis. Outre la bonne qualité des études et des infrastructures dans ces pays, bon nombre d’universités publiques proposent des enseignements gratuits, sans parler de l’octroi des bourses d'études pour les étudiants étrangers.
Anatra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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